Cueillette de plantes sauvages comestibles : 8 précautions à suivre!

Vous souhaitez vous initier à la cueillette sauvage ? Voici quelques précautions à suivre qui vous éviteront bien des ennuis !

• La première règle et la plus importante : lorsque vous procédez à la cueillette et dégustation d’une plante sauvage, assurez-vous d’être 100% certain de l’identification de la plante cueillie et de ses potentiels effets sur votre organisme.

• La deuxième règle : assurez-vous d’être 100% certain de l’identification de la plante cueillie (ceci n’est pas une erreur ; il s’agit bel et bien de la répétition de la première règle. On ne le dira jamais assez !).

• Si possible, faites votre cueillette en présence d’un cueilleur* professionnel ;

• Amenez avec vous et consultez des guides d’identification scientifiques ;

• Apprenez à distinguer les espèces dangereuses ou mortelles (ex: ciguë maculée) de plantes comestibles similaires (les guides d’identification peuvent vous être utiles à cet effet) ;

• Consultez un professionnel de la santé, un phytothérapeute ou un herboriste reconnu afin de vous assurer que la consommation des plantes en question est sécuritaire pour vous et n’interférera pas avec la prise de médicaments, par exemple.

• Lorsque vous consommez une plante sauvage pour la première fois, limitez-vous à une très petite quantité, ou même goûtez-y seulement et recrachez ensuite et attendez 30 minutes pour vous assurer que la plante ne crée aucun effet indésirable. En effet, certaines plantes sauvages comestibles peuvent causer des allergies ou malaises chez certaines personnes, alors qu’elles sont pourtant sans danger pour d’autres. La prudence est de mise.

• En cas de moindre doute, abstenez-vous de consommer la plante.

Ces règles ne sont bien sûr pas exhaustives, mais il s’agit d’un bon début pour vous assurer que vos premiers pas dans le monde de la cueillette sauvage seront une expérience plaisante ! 

*Le masculin est utilisé aux seules fins d’alléger le texte et ne se veut aucunement discriminatoire.

Les fruits de la clintonie boréale sont considérés comme toxiques.